 La prise en charge des enfants issus d’un environnement familial pauvre pose probléme au Togo. Dans ce cadre , nous initions des actions en leurs faveurs.
La faiblesse de l’inadaptation de l’éducation des jeunes à la vie familiale et sociale est très remarquable avec pour conséquence la voie ouverte à la délinquance juvénile. Les données 1998 de la Direction Générale des Statistiques ont donné des résultats suivant : 16es enfants (0-15 ans) ne vivent avec aucun de leurs parents biologiques, 16 ivent avec leur mère seule et 8ivent avec leur père seul. Selon les données des enquêtes du juin 2008 dans la commune de Kpalimé, sur une population cible des enfants compris entre 6 et 15 ans, nous avons 45es enfants qui n’ont aucun niveau scolaire, 25nt abandonné les classes dès les cours primaires et 30 ontinuent les études. Ces jeunes sont tous retrouvés dans des conditions déplorables dans les rues. Malgré plusieurs efforts des autorités dans le domaine de l’éducation et nos actions en faveur des enfants, beaucoup reste toujours à faire. C’est ainsi que nous devons accorder plus de l’importance aux problèmes des enfants marginalisés.
C’est ainsi l’association NEJ-TOGO dans son programme «Sauvé les enfants c'est sauver l'avenir>>se retrouve dans l’obligation d’accompagner la prise en charge des enfants sans soutien.
Soutenir un enfant, c’est participer aux actions humanitaires de notre organisation. Les enfants des rues sont souvent des orphelins, des enfants issus des familles pauvres et marginalisées. Parrainé un enfant, c’est lui donner la chance de réussir sa vie à travers ses études, une formation professionnelle... Les enfants de rue sont laissés pour compte.
Globalement, la crise politique a eu une incidence négative sur la situation économique avec un niveau de croissance économique largement en deçà de l’accroissement naturel de la population. Elle a également eu des répercussions sur la situation sociale et l’aggravation de la pauvreté. En effet, selon l’enquête QUIBB (Questionnaire des Indicateurs de Base du Bien-être) réalisée en 2006, 61,7es Togolais vivent actuellement en dessous du seuil de la pauvreté. La situation est encore plus difficile en milieu rural où l’incidence de pauvreté est de 74,3L’instabilité politique et économique a eu un impact défavorable sur les dépenses publiques sociales, occasionnant l’insuffisance de progrès dans les indicateurs sociaux notamment ceux liés à l’éducation, à la santé, à l’eau potable, etc. Cette situation, si elle n’est pas rapidement reprise en main, pourrait handicaper l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dans les secteurs concernés.
En 2006, l’opportunité a été offerte d’avoir de nouvelles données sur les conditions de vie des ménages notamment à travers les enquêtes QUIBB et MICS (enquête par grappe à indicateurs multiples). Cette base d’information a permis au Togo d’élaborer sa Stratégie de Développement à Long Terme axée sur les OMD Pays côtier, membre de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) disposant d'une monnaie convertible de facto ancrée à l’euro et aussi membre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Togo a une économie qui dépend traditionnellement du secteur primaire. Ce secteur représente environ 40u PIB et occupe plus de 70e la population active.
Selon l’enquête QUIBB 2006, 42,1e la population togolaise est sous alimentée (apport calorique inférieur à la norme de 2400 Kcal par jour par équivalent adulte fixée par la FAO). Cette sous-alimentation de la population est fortement corrélée avec la pauvreté monétaire dans la mesure où 64,2e la population pauvre, sur le plan national, est sous-alimentée. En outre, 6,4es personnes non pauvres sont également sous alimentées.
La pauvreté alimentaire tout comme la pauvreté monétaire touche beaucoup plus le milieu rural que le milieu urbain. Toutefois, l’écart entre l’incidence de la pauvreté alimentaire entre le milieu rural et le milieu urbain est faible comparativement à la pauvreté monétaire. En milieu rural, 47,1e la population est sous-alimentée contre 32,2n milieu urbain. Par contre, la corrélation entre la pauvreté monétaire et la pauvreté alimentaire est plus forte en milieu urbain qu’en milieu rural. En effet, 69,3e pauvres sont sous-alimentés en milieu urbain alors que 62,9e pauvres sont sous-alimentés en milieu rural. En plus, 10,6e non pauvres sont sous-alimentés en milieu urbain contre seulement 1,3n milieu rural
En ce qui concerne l’élevage, notamment à cycle court, il demeure pour l’essentiel, de type traditionnel, malgré les efforts de promotion consentis. Les principales contraintes qui limitent son développement sont les suivantes : la faible performance des géniteurs, l’insuffisance d’encadrement et de contrôle sanitaire, la mauvaise exploitation du fourrager disponible et le faible accès au crédit. Le renforcement de la diffusion des itinéraires techniques relatifs à l’amélioration des techniques d’élevage ; la promotion de l’intégration de l’élevage à l’agriculture; la recherche d’un système de crédit adapté au cycle des productions animales. Pour faire face à ces contraintes, l’intervention de l’Organisation ARIFA-TOGO dans le domaine portera sur : l’organisation et la formation des membres des groupements et les paysans -éleveurs; le renforcement du système de contrôle sanitaire animal ; la promotion des caisses isothermes pour la commercialisation des produits d’élevage; le recensement et réhabilitation des infrastructures d’élevage; la recherche d’appui en crédit aux éleveurs; et le renforcement du système de statistiques.
BULLETIN DE PARRAINAGE D’UN ENFANT
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L’Association s’engage à vous faire parvenir dans le cadre du parrainage d’un enfant chaque mois :
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*Le programme général des activités de l’association
*Les projets d’insertion de l’enfant
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